Seismes en Turquie et en Syrie: Un besoin urgent d'abris
Suite aux seismes de magnitude 7,8 survenus en Turquie et en Syrie, les opérations de sauvetages se poursuivent, alors que les chances de retrouver des survivants sont très minimes.
Les dégâts qui ont touchés au moins 10 provinces en turquie sont estimés à plus de 80 milliards d'euros, mais l'urgence ne se situe pas à la reconstruction mais, selon le croissant rouge turc, il faut avant tout s'occuper des personnes durement frappées par le seisme. Elles sont environ 16 millions, indique la même source.
"Il faut fournir avant tout des abris car la plupart des maisons sont soit détruites, soit trop fragiles pour pouvoir y retourner. Les gens sont en ce moment sous des tentes. Ils ont besoin de pouvoir se laver, d'accéder à__des toilettes, à l'eau courante...", déclare Hiba Altayeb, responsable de l'organisation.
Poursuivant: "Notre priorité va être de les placer dans des abris sûrs, dans des camps qui auront été construits spécialement. Nous devons aussi poursuivre l'approvisionnement en eau et en nourriture. C'est une chose que nous allons continuer à faire pendant au moins un an".
En effet, les chiffres font froid dans le dos. En Turquie, un million de personnes vivent sous des tentes, d'après les autorités, tandis qu'en Syrie elles seraient plus de cinq millions.
Par ailleurs, les Nations Unies ont fait savoir que près de 900 000 personnes ont un besoin urgent de nourriture, des deux côtés de la frontières.
En Syrie, "la catastrophe sur la catastrophe"
Une situation plus que compliqué à gérer en Syrie. L'aide des Nations Unies arrive mais un seul post frontière est opérationnel, ce qui ne faciliterait pas la libre circulation des personnes bloquant l'accès aux victimes du seisme.
L’envoyé spécial de l’organisation dans le pays appelle à laisser la politique de côté et salue le geste des États-Unis, qui annonce un allègement des sanctions contre Damas. Malgré ce geste, le coordinateur des secours pour les Nations Unies ne cache pas son impuissance : "Nous avons laissé tomber les gens du Nord-Ouest de la Syrie", déplore-t-il.
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